Le NIGER est-il un Piège, aux Etats Africains, à la CEDEAO et surtout à tous les Africains hostiles à la Présence Française en Afrique ? Pourquoi mettre en avant le départ des bases militaires françaises du sol africain, alors que s’installent à grande vitesse et en remplacement immédiat, les bases militaires des supers grandes puissances (Etats-Unis, Russie, Chine), en lieu et place des bases militaires propres aux Africains? Que cachent la forêt et le jeu des superpuissances, lorsqu’on sait qu’en politique, il n’y a pas d’amis, mais que des intérêts.
Le but de cette note de recherche et analyse, en ma qualité de spécialiste en Géopolitique, Stratégie et Diplomatie, est d’apporter aux Chefs des Etats Africains, Aux Président de la CEDEAO, ainsi qu’à mes frères Africains Hostiles à la France, des éléments d’analyses pour un éveil de conscience, une alerte à la vigilance, et surtout une prise de conscience du danger imminent qui guette et qui pèse désormais sur chaque Etat Africain sans exception, qui pourrait être envahi à tout moment, sans grand moyen de défense, contre l’une des grandes Superpuissances, qui de plus en plus, installent des bases militaires, des armes et transfert des troupes stationnées en permanence sur le sol Africain.
De mes analyses de recherches et résultats, la politique Française de ces dernières années en Afrique est certes un échec. Cependant, le danger qui guette notre continent, ne viendra certainement pas de la France, mais de ces superpuissances qui risquent de ramener l’Afrique dans une recolonisation, pour au moins 50 années encore, privant de facto, les Africains de leurs terres, de leurs matières premières, ressources naturelles, de leur sous-sol, comme les minerais etc…, pour réinstaller une misère encore plus profonde en Afrique.
Excellences, Messieurs les Chefs d’Etats Africains,
Excellence, Monsieur le Président de la Commission de la CEDEAO,
Excellence, Monsieur le Président du Parlement de la CEDEAO
L’Afrique est aux portes du Danger. En date du 24 Avril 2023, dans ma note Interpellative Urgente adressé aux chefs des Etats Africains, j’attirais déjà votre haute attention à veiller au cas du Soudan, qui pourrait être cette étincelle dont les super puissances avaient besoin, pour mettre en exécution des projets inavoués en Afrique. Note contenue dans le lien ci-dessous : https://mpcc.be/2023/04/24/jean-blaise-gwet-attire-lattention-des-chefs-des-etats-et-des-gouvernements-des-pays-africains-sur-la-menace-qui-pese-desormais-sur-chaque-etat-sans-exception/
A ce jour, seule la loi du plus fort arrêtera ce conflit du soudan. Pendant ce temps, il me semble que les zones pétrolifères du Soudan, n’ont jamais étés touchées par la guerre. Et continue l’exploitation du pétrole et des minerais au profit des autres et non de l’Etat du Soudan, dont les institutions sont en guerre et inexistantes actuellement. Voilà la situation qui attend le Niger en cas d’intervention armée et certainement, tous les autres pays de la sous-région, qui vont automatiquement être contaminés par cette guerre en gestation.
Messieurs les Chefs d’Etats et de Gouvernements Africains, Messieurs les Présidents de la CEDEAO, Monsieur le Président Emmanuel MACRON, il est urgent d’oublier l’option d’intervention militaire au Niger et d’utiliser les outils du dialogue et de la diplomatie.
Cependant, je suggère impératif la mise en place en urgence d’une force africaine d’intervention rapide, sans délai avec possibilité de riposte immédiate, en prévision d’autres coups d’Etats en gestation dans d’autres pays Africains, sans quoi, toute l’Afrique risque d’être déstabilisée très prochainement. Il est bon que chaque Africain le sache et qu’il l’ait à l’esprit : L’enjeu majeur des superpuissances est le contrôle de l’Afrique par des nouveaux Maîtres, qui feront régner la loi du plus fort, au mépris du droit international et de la charte des Nations Unis. Les exemples de l’Ukraine et du Soudan le témoignent.
Moi ! Jean Blaise GWET, Candidat à la prochaine élection présidentielle de 2025 au Cameroun, je suis un Homme qui aspire à diriger avec convictions profondes, ce pays, à partir de cette échéance ; dès lors, il est de mon devoir, de suivre attentivement, l’état et l’évolution de la situation sécuritaire de nos peuples, de la sous-région et de l’Afrique en général, afin qu’ensemble, au pouvoir demain, nous continuions à mettre en place des solutions justes, innovantes et efficaces pour sécuriser nos peuples, sécuriser la sous-région, et sécuriser toute l’Afrique.
Le bouleversement de l’ordre mondial par la guerre en Ukraine, a fragilisé les institutions de l’ONU, qui ne peuvent actuellement prendre aucune résolution pour arrêter un conflit dans le monde, laissant ainsi l’Afrique à la merci d’elle-même. En cas d’agression d’un Etat, comme c’est le cas au Soudan, seule la loi du plus fort vaincra. L’Ukraine encore est protégée et assistée par les Etats-Unis, par l’Europe et l’OTAN. Qu’en est-il du Soudan ? Elle est abandonnée à elle-même. C’est ce qui arrivera à tous les Etats Africains qui risquent désormais d’être attaqués, sans aucun moyen de défense.
J’interpelle une fois de plus, à travers cette note, les Chefs d’Etats et de Gouvernement de tous les pays africains, à un éveil de conscience, à la solidarité intra-Africaine, à la prudence, et surtout à rendre possible la mise sur pied dans les plus brefs délais, d’une armée africaine d’interposition commune à l’image de l’OTAN. Sans quoi, certaines zones d’Afrique peuvent très vite être envahies, dans ce qui me semble être une nouvelle ère de besoin de recolonisation de l’Afrique, qui veut s’ouvrir, mais il est encore temps de l’arrêter. J’invite de ce fait, chaque Africain à se réveiller et à en prendre conscience.
Bien que ma soif reste très profonde, j’aimerai comprendre pourquoi cette course de vitesse au dépôt d’armes, aux bases militaires, aux transferts des troupes en stationnement permanent des Etats Unis, de la Chine et de la Russie sur le sol Africain?
- Bases Militaires Américaines en Afrique.
Les États-Unis disposent de 34 sites militaires en Afrique, dont 14 bases principales et 20 camps, avant-postes et une « plateforme principale » des opérations américaines. Le Camp Lemonnier, qui représente la plus grande base de drones au monde, compte plus de 4 000 hommes destinés à des opérations, aussi bien en Afrique qu’au Moyen-Orient.
Plusieurs autres projets de sites militaires américains sont également dans les tuyaux sur le continent africain. La composante aérienne du commandement américain en Afrique, vient de voir le jour, où l’on travaille actuellement sur près de 30 projets de construction dans quatre pays africains.
Le Camp Lemonnier de Djibouti pourrait ainsi bientôt être supplanté par un important site militaire américain à Agadez, au Niger. Il s’agit d’une base de drones, dont la seule construction va coûter 100 millions de dollars.
Les Américains disposent par ailleurs de pas moins de 5 sites militaires en Somalie, de 4 bases au Kenya, d’un site essentiellement consacré à la surveillance à Entebbe (Ouganda), de 3 sites au Cameroun, dont une base de drones à Garoua, de 2 sites au Tchad et d’un escadron pour la coopération militaire au Gabon.
En Afrique du Nord, leur présence est plus discrète : 3 sites non dévoilés en Libye et une base de drones en Tunisie.
En Afrique de l’Ouest, les Etats-Unis comptent un site à Dakar, 2 sites à Bamako et un escadron de coopération au Ghana.
- Bases Militaires Russes en Afrique :
Selon un rapport de la diplomatie allemande, la Russie envisagerait d’établir 6 bases militaires dans 6 pays africains qu’elle considère comme étant stratégiques, dont l’Égypte, l’Érythrée, Madagascar, la République centrafricaine et le Soudan.
Wagner : Les équipes Wagner en action en Ukraine, sont actives dans plusieurs pays en Afrique notamment au Soudan, en Libye, en République centrafricaine, au Mali, au Mozambique et à Madagascar, et dans d’autres pays comme la Syrie et le Venezuela
- Bases militaires Chinoises en Afrique:
La Chine compte désormais 2 000 soldats stationnés en permanence sur la base militaire de Djibouti. Elle a terminé la construction d’une jetée pouvant accueillir un porte-avions, ce qui lui permettra de projeter sa puissance au-delà du Pacifique occidental.
La période de tensions, coups d’Etats, rivalités et concurrences permanentes entre les Etats-Unis, la Russie, la Chine et les pays Africains, me rappelle les mêmes tensions dans les années 1850, à l’époque où les Européens se lancèrent à la conquête de l’Afrique pour le morcellement du continent noir, période où le chancelier Bismarck prit l’initiative d’organiser en Allemagne, de novembre 1884 à février 1885, la conférence de Berlin. C’est à l’issue de cette conférence de Berlin que le droit de coloniser l’Afrique fut fondé et réparti entre les Britanniques, Français, Allemands, Belges, Portugais, Italiens, en l’absence des Etats-Unis, Russie, Chine
Aujourd’hui, 140 années plus tard, quels sont les nouveaux projets des maîtres du monde pour l’Afrique? De mon point de vue, nous ne sommes pas à l’abri d’une nouvelle recolonisation. A chaque africain de se réveiller, car, c’est bien de clamer à l’arrivée de nouveaux Maître, mais doit-on pour autant se laisser se recoloniser ? Peut-être aurons-nous des éléments de réponse à court et moyen terme. Pour ma part, ma réponse est Non !
Que Dieu veille sur l’Afrique.
Jean Blaise GWET
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